Ce que veut la FIRIP
La Commission européenne et le Parlement européens sont en train d’examiner les propositions d’amendement du projet de Code européen des communications électroniques qui a pour objet de refondre et de faire évoluer le “Paquet Télécom” de 2009. La FIRIP réagit…
Créée le 6 décembre 2012 la Fédération des Industriels des Réseaux d’Initiative Publique (FIRIP), regroupe plus de 180 entreprises, pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros en 2016 dans les RIP, représentant 8 100 emplois directs dans les divers métiers de la chaîne de valeur des réseaux d’initiative publique.
La FIRIP se réjouit de l’objectif de “démocratisation de la fibre pour tous” visé par la commission européenne. L’exemple français démontre que les réseaux d’initiative publique (RIP) constituent une solution efficace pour la fourniture de services à très haut débit sur l’ensemble du territoire.
Le THD, tel que défini dans le projet de Code européen des communications électroniques, prend comme référence les performances de la fibre optique, tout en laissant la porte ouverte à l’utilisation d’autres technologies qui permettraient d’atteindre une même qualité de service. Plusieurs expérimentations, menées depuis plus d’un an par les membres de la FIRIP et basées sur des technologies 4G fixe (LTE fixe), ont permis d’en valider l’efficacité en conditions réelles, avec des débits supérieurs ou égaux à 30 Mb/s. La 4G fixe constitue donc une excellente alternative pour accéder au très haut débit dans les zones blanches sur lesquelles le déploiement de la fibre optique serait un projet de trop long terme.
La FIRIP accueille favorablement l’apparition du concept de “zone d’exclusion numérique”.
La FIRIP se réjouit du fait que le projet de Code européen prévoit les conditions d’arrêt de la boucle locale de cuivre historique et souhaite s’assurer que le fournisseur d’accès ait établi de manière démontrable les conditions appropriées pour la migration, notamment en mettant à disposition un produit d’accès de substitution comparable permettant d’atteindre les mêmes utilisateurs finaux que ce que permettait l’utilisation de l’infrastructure historique.
La FIRIP s’est récemment exprimée en ce sens en réponse à la consultation publique de l’ARCEP sur les zones fibrées, en plaidant pour la mise en place rapide d’un statut complet et réellement porté politiquement à l’échelle nationale.
Par ailleurs, et dès lors qu’Internet est devenu un bien commun et a bouleversé les comportements à l’échelle mondiale et a fortiori européenne, la FIRIP encourage à consacrer cette réalité à travers l’extension du Service Universel aux accès à haut débit. Afin d’anticiper sur des besoins de plus long terme, il pourrait se révéler utile d’inclure le THD dans les obligations du Service Universel et ainsi garantir un soutien financier pour les déploiements à venir.